Osez écrire, atelier d'écriture créative - Premier défi - CommentairesAtelier d'écriture créative
de la bibliothèque de Trouville sur mer2024-03-24T13:23:35+01:00Caroleurn:md5:0fa72876b5fe880e081b9368cd439543DotclearPremier défi - olivierurn:md5:5f8600cc7c6dbae6e3a78accdf0894a82020-03-27T13:10:49+01:00olivier<p>Roman de Jérôme Garcin : Olivier<br />
Page 43 : " Elle ne résout pas à cette séparation. "</p>
<p>Eh oui ,sa fille unique est partie ! Pour vivre sa vie, comme on dit ! Elle a laissé sa mère , un vieille femme, dans sa maison,au centre du hameau " Tout le monde te connaît, tout le monde t'aime et viendra te voir ! Tu auras des visites tous les jours ! Et puis je viendrai souvent ."<br />
C'est une véritable séparation, après plus de trente cinq ans ensemble ,à la maison comme en voyages.<br />
Mais pas de visite, personne dans la rue,si animée d'habitude...Bien sûr , la télévision pour tenir compagnie. ...." et puis ce virus ! On ne parle que de ce virus chinois au départ et mondial à présent ! "<br />
Rester dans sa maison, elle qui sortait si souvent pour les copines.<br />
Elle en profite pour lire, tant qu'elle le peut.... C'est découvrir le monde d'une autre manière, pense-t-elle .<br />
Et voilà Victor Hugo qui la fait sourire, il le dit si bien : "J'ai l'esprit casanier et l'instinct voyageur. "</p>
<p>Olivier</p>Premier défi - heymletturn:md5:aebcea91cd1543b16ba264e6a15287f52020-03-25T08:45:07+01:00heymlett<p>Phrase tirée de la page 43 du roman « Family Pictures » de l’américaine Jane Green<br />
Voici ma traduction approximative : « Mark lui caresse le pouce (celui de sa femme, Sylvie). Je promets. Cessons de nous disputer. Je ne veux pas gâcher cette belle soirée. »<br />
Mark comprend combien c’est difficile pour sa femme Sylvie de rester seule à la maison toute la journée. Elle attend leur premier enfant et à deux semaines de l’accouchement, elle ne sort pratiquement plus.<br />
Mark, lui est médecin généraliste et se rend chaque jour à son cabinet. Sylvie voudrait qu’il prenne un congé exceptionnel pour ne plus être exposé au virus. Il essaie de la rassurer en lui expliquant qu’il prend toutes les mesures sanitaires possibles. Il dispose encore de quelques masques, il a été réapprovisionné en gel hydro-alcoolique et depuis peu, il fait attendre ses patients dans leur voiture.<br />
Mark a promis de fermer son cabinet pour être présent, auprès de son épouse, le jour J.<br />
Ensuite, comme nous tous, il avisera !<br />
Heyliett</p>Premier défi - ninaurn:md5:4d5960207e237cfa5501e468fd4c0d582020-03-24T13:20:45+01:00nina<p>Quand son corps s’ouvre au désir, elle s’abandonne, fébrile et insatiable, c’est toujours ainsi, mais seulement par amour, la sympathie ne suffit pas.<br />
Comme dans une boule de cristal, elle doit voir le reflet de son amour dans les yeux de l’autre. Elle aime y voir des reflets ambrés, chaleureux, des promesses suaves, des « je t’aime » pris comme dans l’ambre, immuables.<br />
Les amourettes ne provoquent rien en elle, à peine une esquisse de sourire, pas de quoi envisager de se donner toute entière. Elle se mérite, il faut la désirer et elle doit désirer en retour. Sa boule de cristal à elle est prise dans les racines entremêlées de son âme, il faut de la volonté, de la passion, du courage pour atteindre son éclat et y plonger ses yeux.<br />
Mais qui osera, qui se donnera à elle ? Tous sont fainéants, ils ne vont pas plus loin que la sympathie, car plus loin, cela demande trop d’efforts.<br />
Nina<br />
Tereza Batista, de George Amado</p>Premier défi - Ylisurn:md5:121625bc9f905bba404649efcb8361f92020-03-24T13:08:52+01:00Ylis<p>J'avais l'impression que ma vie explosait : j'avais aucun endroit où aller, personne en qui avoir confiance, et en plus de tout ça, je n'avais encore joué avec aucun groupe.<br />
Il était hors de question que je retourne chez max, passer un mois enfermée avec ce psychopathe c'était pas envisageable, plutôt chopper ce putain de virus. Les heures passaient et j'avançais au hasard, je voyageais léger mais ma guitare commençait à peser lourd sur mon épaule, le soleil tapait..."stand strong, stand proud!" La voix de Beki Bondage résonnait en boucle dans mes écouteurs.<br />
Il me restait peu de temps avant que les flics commencent à me demander où je vais. Je ne voulais pas avoir à leur répondre, je ne voulais pas qu'ils me demandent mes papiers, qu'ils voient mon âge. Pas de retour au bercail pour moi, jamais. La ville était calme, mon cerveau en ébullition, j'avançais. Je profitais de ces moments presque irréels. Bientôt je devrais me trouver quatre murs..<br />
Ylis<br />
The Dirt, biographie de Motley Crue.</p>Premier défi - Bernardurn:md5:46f194ec39eedfa608c8fc82539e90332020-03-24T12:11:43+01:00Bernard<p>« ..et un régime de cervelle, de foie et de rognons de singe lui rendit l'usage de ses jambes au bout<br />
de trois semaines. »<br />
Alors il réfléchit. Comment avait-il pu attraper cette saloperie, comme d'autres dans son entourage<br />
habituel ?<br />
Et en AMAZONIE en plus !<br />
Il n'était jamais allé en Chine le vieux...une fois peut-être au Mexique...et si c'était ça ?<br />
Mexique + Brésil, mais oui...c'était sûrement le mélange : la bière et le gros cigare qu'il fumait tout<br />
le temps.<br />
Cétait ça : cette foutue bière CORONA qui avait eu raison d'un président de la République plus la<br />
fumée des CORONAS, ces énormes cigares... !<br />
Eh oui, le sorcier SHUAR l'avait bien guéri...Il allait recommander le remède à tous ses amis<br />
malades.<br />
Mais y aurait-il assez de singes ?<br />
La voilà l'anaphore salvatrice : SINGES,SINGES,SINGES, et non pas GUERRE, GUERRE,<br />
GUERRE !<br />
Et en plus, il allait faire fortune avec tous ces singes qu'il allait revendre...et peut être devenir riche<br />
et être élu Président. Et tandis qu'on lui massait les jambes, sourire aux lèvres, il murmurait : « Moi<br />
Président, moi Président, moi Président »...et il épousait cette fameuse LANA PHORE et ils avaient<br />
PLEIN D'ENFANTS, PLEIN D'ENFANTS, PLEIN D'ENFANTS.........................................<br />
La phrase du début est extraite du roman « Le vieux qui lisait des romans d'amour » de Luis<br />
Sepulveda ; page 43.<br />
Bernard</p>Premier défi - Lucetteurn:md5:ec9583262fc8e9468280d4eb6d0a3e622020-03-24T12:09:15+01:00Lucette<p>Lucette Morel<br />
Le silence du phare<br />
Jean.Pendziwool</p>
<p>Je vous jure que c’est un pur hasard cette phrase, et qu’elle est bien page 43 de ce livre que je viens de lire et qui m’a beaucoup plu.<br />
« La peur peut se transformer en colère si rapidement. «<br />
Elle le sait, elle a déjà vécu cela dans son enfance quand les bombes tombaient autour de sa maison.<br />
- Maman, j’ai peur, pourquoi les avions veulent nous tuer?<br />
- Mais non ma chérie, ce sont nos amis, ce sont des anglais, ils veulent nous délivrer des allemands.<br />
Ah! Bon? Pour délivrer il faut tuer, pensait la petite fille qu’elle était alors. C’est pas juste!!<br />
Aujourd’hui la voilà confinée chez elle à cause d’un sale virus. C’est la guerre a dit le Président. Pour lutter contre ce terrible ennemi invisible, il faut tous se rendre invisible.<br />
C’est pas juste ! redit la petite fille en elle.<br />
Mais la grand- mère et l’arrière grand-mère qu’elle est devenue sait bien qu’il faut d’abord se soucier de soi et des autres. La Vie doit gagner et elle a besoin de tous.<br />
Lucette</p>Premier défi - Lindaurn:md5:01e5faa8422ca3726115c71f3aa340dc2020-03-24T11:56:20+01:00Linda<p>voici le texte de mon premier défi:<br />
le roman que je suis en train de lire : « Souvenirs de l’avenir « de Siri Hustvedt chez Acte Sud<br />
Voici la première phrase de la page 43 :</p>
<p>"Quand nous sommes ressorties du cinéma, j’ai remarqué que ses boucles rousses avaient des racines blanches et qu’elle était entièrement vêtue de violet. »</p>
<p>Violet…couleur de la douceur et du rêve…comme ce film que j’ai visionné une nouvelle fois, hier soir : « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ». Je ne me lasse pas des mélodies envoûtantes de Yann Tiersen, ni des nombreux « plans » tournés à Montmartre, mon quartier il y a encore un mois!<br />
<br />
Ce soir,confinée, dans mon appartement ,sur ma méridienne, je réalise que si Amélie inventait des stratagèmes pour faire des rencontres, à présent ,à cause de ce « méchant virus » , il nous faut trouver des stratagèmes pour ne plus en faire...<br />
Triste, de ne peux plus pouvoir pérégriner dans les ruelles de Trouville. Et pourtant, quel plaisir d'y retrouver toujours une personne à qui parler, après l’avoir chaleureusement embrasser ou serrer sa main. Si j’aime tant Trouville,<br />
c’est que j’y retrouve l’âme du quartier de mon enfance , « le Marais » », bien avant qu’il ne soit qualifié de « bobo »…Oui, c’était un vrai village peuplé d’artisans et de petits commerçants. Je me souviens de Madame Dubois, mon épicière,qui, tout comme Ahmed aujourd’hui, mon épicier de la rue des Bains, me glissait toujours « à mon insu » une barquette de framboises, ou des dattes, dans mon filet à provisions…Je me souviens de Marius, le boulanger, qui le soir de Noël, vêtu de son immense manteau rouge, avec sa grande barbe blanche, et sa hotte en osier,venait sonner à ma porte …j’y croyais!!!…comme je crois aujourd’hui, que ces merveilleux médecins, et tout le personnel médical et para-médical …vont nous permettre très vite, entre autres, de rêver à nouveau devant un écran de cinéma ….</p>
<p>Linda</p>Premier défi - Lucetteurn:md5:fadad7faa93821ce3c5f9b79b7f0a8cf2020-03-24T11:24:52+01:00Lucette<p>Le silence du phare<br />
Jean.Pendziwool</p>
<p>Je vous jure que c’est un pur hasard cette phrase, et qu’elle est bien page 43 de ce livre que je viens de lire et qui m’a beaucoup plu.<br />
« La peur peut se transformer en colère si rapidement. «<br />
Elle le sait, elle a déjà vécu cela dans son enfance quand les bombes tombaient autour de sa maison.<br />
- Maman, j’ai peur, pourquoi les avions veulent nous tuer?<br />
- Mais non ma chérie, ce sont nos amis, ce sont des anglais, ils veulent nous délivrer des allemands.<br />
Ah! Bon? Pour délivrer il faut tuer, pensait la petite fille qu’elle était alors. C’est pas juste!!<br />
Aujourd’hui la voilà confinée chez elle à cause d’un sale virus. C’est la guerre a dit le Président. Pour lutter contre ce terrible ennemi invisible, il faut tous se rendre invisible.<br />
C’est pas juste ! redit la petite fille en elle.<br />
Mais la grand- mère et l’arrière grand-mère qu’elle est devenue sait bien qu’il faut d’abord se soucier de soi et des autres. La Vie doit gagner et elle a besoin de tous.<br />
Lucette</p>Premier défi - Christianeurn:md5:1a654d5e4a783f015aba15f31fca78352020-03-24T11:22:49+01:00Christiane<p>PAGE 43 du livre LE MOINE (de Lewis) par Antonin Artaud :<br />
« Je crois, chuchota Don Cristobal, que nous tenons là, le bout d’une bonne intrigue... »<br />
Don Lorenzo fit mine figure… La découverte du message secret d’Agnès allait entraîner beaucoup de fureur et de sanctions terribles pour la jeune fille qui avait violé les consignes strictes de ses parents , surtout de sa mère fanatique qui la destinait depuis sa naissance au Couvent et à la vie monacale….<br />
Je suis entrée dans ce livre à plusieurs reprises puisque celui-ci a fait l’objet d’étude par mon fils en classe de second cycle au Lycée.<br />
Je ne me lasse pas de le relire (à plusieurs années d’intervalle), je redécouvre la belle écriture de cette époque et l’atmosphère étrange de l’Espagne très, trop catholique et superstitieuse.<br />
L’intrigue est complexe et passionnante, peut-être vous ai-je donné envie de lire Le Moine… ?<br />
Christiane</p>Premier défi - Brigitteurn:md5:33fd68db5e4c9a64fc598a1621a643522020-03-24T11:18:05+01:00Brigitte<p>Un extrait d'un recueil de nouvelles de Léonard Michaels « Conteurs menteurs » une anthologie ((Christian Bourgeois éditeur). La nouvelle d'où est sorti la phrase s'intitule « laisser dire et courir »</p>
<p>Il a expliqué qu'il n'y avait plus de frontières, plus rien à faire pour un homme si ce n'est explorer les méandres de sa pensée et aller au cinéma.<br />
Elle le regarda longuement sans rien dire, sceptique par ce qu'il venait juste d'énoncer.<br />
Où vivait-il ? Elle se mit à douter de la réalité ….. elle partageait le quotidien d'un fana de l'information et il parlait comme si rien n'avait changé ces jours derniers.<br />
Enfin, elle osa un timide,<br />
- J'ai bien entendu ? Tu veux bien répéter ?<br />
Il répéta :<br />
- Il n'y a plus de frontières et il faut voyager dans sa pensée sans oublier d'aller au cinéma<br />
Là, elle explosa :<br />
Actuellement, tu connais un cinéma ouvert ? Tu as vu que nombreux sont les états qui réactualisent leurs frontières, et je te rappelle que tu es censé rester ici, enfermé et avec moi, alors de qu'est-ce que tu veux dire exactement ?<br />
Il la regarda et son visage changea, toute son assurance, toute sa superbe se délitaient.<br />
Bouleversée, elle l'entendit murmurer<br />
J'ai peur, ne me quitte pas, tu es tellement plus sereine et forte que moi.</p>