Osez écrire, atelier d'écriture créative - Murs, murs, deuxième proposition - CommentairesAtelier d'écriture créative
de la bibliothèque de Trouville sur mer2024-03-24T13:23:35+01:00Caroleurn:md5:0fa72876b5fe880e081b9368cd439543DotclearMurs, murs, deuxième proposition - heylietteurn:md5:9dc1fa9edda38117e14bd0ce429f48fe2018-05-15T18:01:04+02:00heyliette<p>Pourquoi est-elle partie alors que pas un jour ne se passait sans qu’elle ne me demande : « Julien, est-ce que tu m’aimes ? » Et moi, amoureux transi, je n’avais de cesse de la rassurer. Depuis notre rencontre inopinée avec l’une de mes amies d’enfance, à la sortie du cinéma, son attitude a changé. Elle n’arrêtait pas de m’interroger : « Est-ce que tu l’as aimée, est-ce que tu l’aimes encore ?». J’ai, dit-elle, trahi son amour et je ne comprends pas. Juste qu’elle est abominablement jalouse. Elle a donc préféré partir pour ne plus souffrir.</p>Murs, murs, deuxième proposition - heylietteurn:md5:5f3098197751341145f4cdd0293bb3622018-05-15T18:00:37+02:00heyliette<p>Pourquoi est-elle partie alors que pas un jour ne se passait sans qu’elle ne me demande : « Julien, est-ce que tu m’aimes ? » Et moi, amoureux transi, je n’avais de cesse de la rassurer. Depuis notre rencontre inopinée avec l’une de mes amies d’enfance, à la sortie du cinéma, son attitude a changé. Elle n’arrêtait pas de m’interroger : « Est-ce que tu l’as aimée, est-ce que tu l’aimes encore ?». J’ai, dit-elle, trahi son amour et je ne comprends pas. Juste qu’elle est abominablement jalouse. Elle a donc préféré partir pour ne plus souffrir.</p>Murs, murs, deuxième proposition - brigitteurn:md5:bf41c5a5bbf0c185b5aa98dd00ce8f442018-04-22T15:52:07+02:00brigitte<p>Le mur devant chez moi me fait de l’œil ; je le regarde attentivement et découvre une inscription maladroitement calligraphiée<br />
« Qui m’aime me fuit »<br />
Ça sent la douleur, ou la provocation.<br />
Spontanément me vient qui me hait me suit ….. nous pourrions entamer un échange cache-cache.<br />
J’ai peut-être un avantage : le mur est juste de l’autre côté de ma fenêtre. Mais lui, ou elle, est peut-être mon voisin ou ma voisine ?<br />
Alors, oui, je vais lui répondre. Je sors acheter un pot de peinture rouge.<br />
Discrètement, j’attends le soir et je trace (sans oublier le ?, prudence oblige)<br />
« Je ne t’aime pas, je te suis ? »<br />
Maintenant, attendre une réponse, guetter une silhouette. Savoir si je suis face à la douleur, à la solitude ou à la déconnade….. et peut-être rencontrer l’amitié.</p>