Rédigez un dialogue entre deux personnages en vous inspirant de celui de Bernard Pouy, dans son livre « Mes soixante huîtres »

Dans ce dialogue chacun des personnages dira au moins deux de ces phrases

Il commencera par  :

" Marre.

Allez...tant pis, j'y vais"


personnage 1 :

Ce n'est qu'un début, continuons le combat !
Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi.
Faites l'amour pas la guerre !
Fermons la télé, Ouvrons les yeux.
Il est interdit d'interdire !
L'imagination au pouvoir !
La beauté est dans la rue.
Les murs ont des oreilles. Vos oreilles ont des murs.
Métro-boulot-dodo.
On ne peut plus dormir tranquille lorsqu'on a une fois ouvert les yeux.
Prenons nos désirs pour des réalités !
Sous les pavés, la plage !
Soyons réalistes, demandons l'impossible.

Personnage 2 :

Vous n'avez pas le monopole du coeur 

Un chef, c'est fait pour cheffer
J'ai menti mais c'était de bonne foiSi la vérité blesse, c'est la faute de la vérité
votre monde est un monde de bisounours
On ne gouverne pas sans faire de mécontents
Quand ça va bien, on devrait se rappeler que ça ne va pas durer. Et quand ça va mal, on peut penser que cela pourrait aller plus mal ou que ça ne va pas durer.
Toute lutte dans la vie n'est que chaos qui aspire à l'ordre
En étant gentil et serviable on se fait une place parmi les charognards avant de s'en faire une parmi les charognes
Le monde est gouverné par le diable et nous y sommes enchaînésBaise la main que tu ne peux couper

C'est le repas du dimanche de trop chez Bernard. Traité une fois de trop d'ex-soissantuitar-attardé, il explose à la figure de ses enfants ...

Marre.

Allez… Tant pis, j’y vais.

— On ne coopère pas avec une société en décomposition. Quand c’est insupportable, on ne supporte plus. Nous ne voulons pas d’un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui. Avoir le plaisir de vivre et non plus le mal de vivre…

— Papa, merde, on parle sérieusement !

— Moi aussi.

J’en ai marre. Je n’ai même plus envie de mordre dans mon Paris-Brest. J’ai simplement envie, tout à coup, de me barrer. À Brest, tiens… Y boire des coups. Zoner sur le port. Déconner à perdre haleine. Et bouffer des huîtres. Cinq douzaines. Ça fait soixante. Soixante huîtres. Et refaire le Monde avec des biturins pour qu’il, le Monde, ressemble enfin à un casier à bouteilles. Ou à un plateau de fruits de mer. Avec les bigorneaux dans le rôle des réformistes.

Mes soixante huîtres, Bernard Pouy