Deux récits sont emboîtés : tout commence par un premier récit réaliste puis vient s’enchâsser un autre récit dans un univers décalé, constituant un récit fantastique. L’alternance est possible au-delà de toute logique.

 

Þ      Inspirons nous d’une nouvelle de Cortazar : « la nuit face au ciel » résumée ici :

 

En direction de son rendez-vous, le rêveur percute, à moto, une piétonne. Il est blessé.

L’ambulance l’amène à l’hôpital où on l’anesthésie, avant de l’emmener en salle d’opération. Son rêve démarre ainsi :

 

Un homme en blanc s’approche de lui, en souriant tenant à la main quelque chose qui brille. L’homme parle mais il ne comprend rien de ce qu’il dit. Il entend au loin le bruit des tambours de la fête qui semble s’infiltrer entre les pierres du cachot.

Il voit s’ouvrir la porte à double battant de la salle d’opération et l’odeur des torches lui parvint avant leur clarté. Ceints du pagne rituel, les acolytes du prêtre s’approchent de lui en le regardant avec mépris.

Il s’aperçoit alors qu’il est en fait un Motèque, poursuivi par les Aztèques

On l'emmenait maintenant, on l'emmenait, c'était la fin. Face contre ciel, à un mètre du plafond taillé à même le roc, et qui s'illuminait par instants d'un reflet de torche. Quand, à la place du plafond, surgiraient les étoiles et se dresserait devant lui le grand escalier incendié de cris et de danses, ce serait la fin. Le couloir était interminable, il prendrait fin cependant et l'odeur du plein air criblé d'étoiles le frapperait soudain au visage. Mais pas encore, on le portait toujours, en le secouant, en le brutalisant, le long de cette interminable pénombre rouge.

Il se retrouva d'un bond dans la nuit de l'hôpital, sous le doux plafond élevé, dans l'ombre paisible. Il se dit qu'il avait dû crier mais ses voisins dormaient dans un profond silence.

 

Þ       Poursuivez le début de ce rêve en en enchâssant un récit dans le récit, le rendant fantastique.

 

Le rêve débute ainsi :

« Il est assis sur un banc dans un parc. Il voit défiler un couple qui court, une vieille dame promenant son chien, deux amoureux se tenant par la main. Une femme s’approche de lui, elle porte un grand sac…. »