Liberté : quatrième proposition
22 fév. 2023
Par carole lacheray - Chien et loup... - Lien permanent
Chien et loup
Un loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce loup rencontre un logue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encore ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encore.
La Fontaine, le loup et chien
Voici une citation de Simone de Beauvoir : "Et le choix, c’est la liberté »
Inventez une fable " en prose » qui se terminera par cette phrase et dans laquelle votre personnage doit faire un choix, faites une analepse (retour en arrière) pour raconter ce qui a provoqué ce choix.
Commentaires
Un serpent argenté se prélassait au soleil,
Une grue cendrée vint le taquiner,
Ses grandes ailes voletant en frôlant ses oreilles.
Holà, coquin, que fais -tu là vautré?
Le serpent se dressa, la tête menaçante,
Je me chauffe, tu vois bien, toi l’écervelée!
Moi, écervelée?sa patte se fit ondoyante,
Et vint caresser la peau pailletée.
Puis elle s’éleva, regarde, je peux voler,
Et moi changer ma peau et revenir à neuf,
Oui, mais tu restes au sol pour pondre un œuf,
Alors que moi, avec des branches et des roseaux,
Je construis sur le marais un des nids les plus beaux.
Et alors, rétorque le serpent, tes œufs, je les mange.
Déployant ses grandes ailes à la façon d’un ange
La grue fonça sur lui et lui piqua la queue,
Fort irrité, le serpent lança son venin,
Sa langue sortit, fourchue mais la grue recula,
Il ne put l’atteindre et se dressa encore
De toute sa longueur, il étira son corps,
La grue, surprise sauta sur le chemin
Et entreprit de le séduire par un rire câlin,
Oh, serpent, allons faisons la paix,
Nous sommes tous deux faits pour la liberté,
Ok dit le serpent, ne viens plus m’embêter
Et en ondoyant, il se coula vers elle
Pendant que la grue s’envolait d’un coup d’aile.
Sur le côté, un vieux chinois les observait,
La ruse du serpent et la grâce de l’oiseau
Avaient conquis son cœur et son cerveau.
Attaques et défenses dans son esprit
Dessinèrent l’art martial du Tai Chi,
Un art qui utilise la force de l’autre
Lent et patient, il attend la faute,
Car sur le sol terreux comme dans le ciel bleuté,
Le choix, c’est toujours la liberté.
Joy (jocelyne lisiecki)
JosianeLe moineau et la perruche bleue (Avec l’aide de La Fontaine et de Maurice Carême )
LucetteDans la véranda chaude et feutrée
La perruche bleue, dans sa cage dorée
Écoute la fillette qui apprend un poème
De Maurice Carême
« le brouillard a tout mis dans son sac de coton
Le brouillard a tout pris autour de la maison… »
La perruche bleue dans sa cage dorée
Regrette un peu l’été
Mais sa mangeoire est pleine
Donc, pas de problème.
« Plus de fleurs au jardin,
Plus d’arbres dans l’allée,
La serre du voisin semble s’être envolée.
Et je ne sais vraiment
Où peut s’être posé
Le moineau que j’entends si tristement crier. »
La fillette repose son cahier
Met son manteau et son cache-nez
Et pars à l’école en affrontant le brouillard
Pour surtout ne pas être en retard.
Moi, je suis là, je suis ce moineau qui crie tristement
Et que personne n’entend.
Je n’ai pas bonne mine
Et je crie famine
Pas le moindre morceau de mouche ou de vermisseau
Plus de feuilles sur les arbrisseaux.
Dans sa cage dorée
Perruche bleue
Voit le pauvre esseulé
Et n’en croit pas ses yeux.
-« bonjour, petit oiseau malheureux
Moi, je suis la perruche bleue .
- je suis le moineau du fond du jardin,
Comme tu es belle ce matin.
- oui, mais moi, ma mangeoire est toujours pleine
J’ai même trop de graines.
Tu peux picorer celles que j’ai fait tomber par terre.
Je vis dans un jardin d’hiver.
Je ne vois pas les saisons passer
Et j’ai toujours de quoi manger.
-quel bonheur! Qu’as- tu fait pour mériter cela?
- rien, je ne sais pas chanter
Il me suffit d’être belle.
Viens avec moi, j’ai besoin d’un ami
Et si tu sais chanter
La fillette sera ravie
D’entendre tes ritournelles.
Tu peux entrer dans ma cage dorée, la porte est ouverte.
-Pourquoi une porte? Tu ne peux donc pas voler à la découverte?
- A la découverte de quoi?Toute la nature est avec moi dans cette véranda.
- Excuse -moi, belle perruche bleue.
Moi ce que je veux
C’est la Liberté, IL FAUT MANGER POUR VIVRE
Même si je n’ai rien à manger. IL FAUT AUSSI VOLER POUR SURVIVRE.
Le moineau et la perruche bleue (Avec l’aide de La Fontaine et de Maurice Carême )
LucetteDans la véranda chaude et feutrée
La perruche bleue, dans sa cage dorée
Écoute la fillette qui apprend un poème
De Maurice Carême
« le brouillard a tout mis dans son sac de coton
Le brouillard a tout pris autour de la maison… »
La perruche bleue dans sa cage dorée
Regrette un peu l’été
Mais sa mangeoire est pleine
Donc, pas de problème.
« Plus de fleurs au jardin,
Plus d’arbres dans l’allée,
La serre du voisin semble s’être envolée.
Et je ne sais vraiment
Où peut s’être posé
Le moineau que j’entends si tristement crier. »
La fillette repose son cahier
Met son manteau et son cache-nez
Et pars à l’école en affrontant le brouillard
Pour surtout ne pas être en retard.
Moi, je suis là, je suis ce moineau qui crie tristement
Et que personne n’entend.
Je n’ai pas bonne mine
Et je crie famine
Pas le moindre morceau de mouche ou de vermisseau
Plus de feuilles sur les arbrisseaux.
Dans sa cage dorée
Perruche bleue
Voit le pauvre esseulé
Et n’en croit pas ses yeux.
-« bonjour, petit oiseau malheureux
Moi, je suis la perruche bleue .
- je suis le moineau du fond du jardin,
Comme tu es belle ce matin.
- oui, mais moi, ma mangeoire est toujours pleine
J’ai même trop de graines.
Tu peux picorer celles que j’ai fait tomber par terre.
Je vis dans un jardin d’hiver.
Je ne vois pas les saisons passer
Et j’ai toujours de quoi manger.
-quel bonheur! Qu’as- tu fait pour mériter cela?
- rien, je ne sais pas chanter
Il me suffit d’être belle.
Viens avec moi, j’ai besoin d’un ami
Et si tu sais chanter
La fillette sera ravie
D’entendre tes ritournelles.
Tu peux entrer dans ma cage dorée, la porte est ouverte.
-Pourquoi une porte? Tu ne peux donc pas voler à la découverte?
- A la découverte de quoi?Toute la nature est avec moi dans cette véranda.
- Excuse -moi, belle perruche bleue.
Moi ce que je veux
C’est la Liberté, IL FAUT MANGER POUR VIVRE
Même si je n’ai rien à manger. IL FAUT AUSSI VOLER POUR SURVIVRE.