Une histoire de silence...
25 avr. 2024
Par carole lacheray - Le silence - Lien permanent
Angoissant silence
Poursuivez ce récit : Il avait beau tendre l’oreille, rien d’autre ne lui parvenait que les battements sourds de son cœur..
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25 avr. 2024
Par carole lacheray - Le silence - Lien permanent
Poursuivez ce récit : Il avait beau tendre l’oreille, rien d’autre ne lui parvenait que les battements sourds de son cœur..
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Il avait beau tendre l’oreille, rien d’autre ne lui parvenait que les battements sourds de son cœur.. il avait beau tendre l'oreille rien d'autre. Lentement, précautionneusement il entrouvrit un œil, puis l'autre. Il avait beau scruter, il ne voyait que du noir. Alors pris de panique, il souffla fort, puis il cria à plein poumon. Toujours les battements de son cœur et le noir. Il huma l'air, avec concentration ; ce dernier était froid et aseptisé . Il s'obligea à rester calme dans le noir au rythme des battements de son cœur.
brigitteIl récapitula : il était allongé sur un matelas très dur, il était dans le silence et dans le noir, il était dans un lieu un lieu froid et propre. Là il regretta de ne pas avoir les sens plus développés. Alors il se tourna vers sa mémoire. Le dernier souvenir, il était avec son chien ; ils rentraient d'une promenade et le voisin était sortit furax parce que son chien avait levé la patte sur l'arbre devant chez lui. Le ton avait monté. En étaient-ils venus aux mains ? « Non pas mon style …. et Ouaf-Ouaf aurait attaqué le voisin, et ça c'est simplement pas possible. » Il sentit l'angoisse monter, il appela, en vain. Donc il était seul, il tata à la recherche d’un objet quelconque qu'il ne trouva pas. Il essaya de se lever, sa tête heurta un plafond dur. Il hurla, hurla il tenta de se retourner et constata que son corps était tout endolori. Il continua à appeler, de plus en plus doucement, bercé par les battements sourds de son cœur.
Au bon d'un certain temps, il sursauta réveillé par un bruit agressif d'engin électrique. Il perçut une lumière blanche forte à travers ses paupières. Péniblement il articula « Aidez-moi, où suis-je ? » Il vit une longue lame s'approcher de lui, là il hurla STOP¨P !
Un individu masqué, calotté, en blouse bleue se pencha. L'outil s'était tu. Et une voix étonnée, beugla : « Mais il est pas mort ! Vite il faut le remonter. »
Il avait beau tendre l'oreilel les battements sourds de son cœur ne lui parvenaient plus. Il entendait le brouhaha d'une morgue et d'un hôpital.