« Ce qui est beau, c’est ce qu’on saisit alors que ça passe. C’est la configuration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort. »

… Ces réalités, banales en apparence, sont pourtant loin d’être insignifiantes. Il s’agit précisément de tout ce que, trop absorbés par le mouvement trépidant de nos existences, nous ne prenons pas le temps de réellement considérer…( Gabriel Grossi )

Des nuages qui passent, des feuilles qui tombent, le bruit du vent ou de la pluie, une fleur qui fane, le soleil qui se lève ou se couche, un sourire qui s’esquisse, un enfant en équilibre sur un muret, le regard d’une passante, l’eau qui s’écoule d’un pont… Ce qu’elles ont en commun ? Elles manifestent l’éphémère.

On comprend ainsi mieux pour quelle raison les poètes s’intéressent au battement d’aile d’un papillon, à la chute d’une feuille, au jeu de la poussière avec la lumière, au bruit du vent dans les branches

Vous aussi, écrivez l'inventaire de vos heureux moments éphémères...